OK Jazz (devenu ensuite Tout Puissant OK Jazz) est un groupe de rumba congolaise, fondé par sept co-fondateurs (quatre kinois et trois brazzavillois) : François Luambo Makiadi dit Franco, Nicolas Bosuma alias «Dessoin», Lando Rossignol, Moniania Roitelet, Jean Serge Essous, Loubelo «De la Lune», Pandi Saturnin, le 6 juin 1956.
C’est la première défection au sein de l’orchestre «Ok Jazz» et de la Firme Loningisa. Après le départ des autres musiciens, l’orchestre «Ok Jazz» n’a qu’un seul chanteur, Vicky Longomba. Nino Malapet a signé un contrat d’accompagnement chez Loningisa et en même temps Edo Nganga et Célestin Kouka sont sollicités comme chanteurs.
1959
Au milieu de l’année 1959, les trois brazzavillois de l’«Ok jazz», Edo Ganga, Loubelo “De la Lune” et Célestin Kouka sont remplacés par les chanteurs Jean Munsi Kwamy et Joseph Mulamba, dit «Mujos».
1960
En janvier 1960, les principaux politiciens Congolais et les autorités Belges, organisent une table ronde à Bruxelles, du 20 Janvier au 20 février 1960, dans laquelle les modalités et la date de l’indépendance du Congo RD, seront décidées. Les dirigeants congolais de l’époque, expriment le désir d’avoir un orchestre national qui réunit les musiciens de deux grands orchestres, l’«Ok Jazz» et l’«African Jazz». Cette mission est confiée à Thomas Kanza, homme politique, diplomate, écrivain et premier universitaire du Congo-Kinshasa. Malheureusement, plusieurs problèmes se posent.
«Ok Jazz» vient de perdre la moitié de son effectif quelque mois auparavant, suite au départ de tous les Brazzavillois de l’orchestre. Ensuite, les musiciens sont liés par contrat avec la firme Loningisa. La priorité pour eux, est donc de respecter les exigences de la firme, avant tout. Finalement François Luambo et le reste de l’orchestre déclinent l’offre. Armando Brazzos convainc un guitariste de rejoindre le groupe, afin de palier à son absence, il s’agit de Bolhen Bomolo. Vicky Longomba et Armando Brazzos, finissent par prendre leur responsabilité avec tous les risques qui en découlent, ce qui leur coûte à leur retour une suspension. Vicky Longomba perd son poste de président qui revient à François Luambo.
1961
Réintégration de Vicky Longomba et Armando Brazzos, dans l’«Ok Jazz».
Lorsque ces deux musiciens regagnent le bercail, ils constatent avec beaucoup d’amertume que la nouvelle structure de l’orchestre ne leur réserve plus les avantages dont ils jouissaient en qualité de co-fondateurs. Déçu, Vicky Longomba crée alors le groupe «Negro-Succès», avec les guitaristes Armando Brazzos et Bombolo wa Lokole alias «Bolhen».
1962
En Août 1962, François Luambo fait appel à Daniel Loubelo et Edo Nganga pour renforcer l’«Ok Jazz».
Pendant ce temps, les fervents supporteurs de l’orchestre «Ok Jazz» dont «le groupe de Binza», n’ont pas réussi à digérer cette séparation. Ce groupe composé d’hommes politiques influents constitue un lobby fort soutenant cet orchestre. Il a en son sein de grosses pointures comme, entre autres, Mobutu, Bomboko, Nendaka… Ils finissent par établir une médiation entre les « frères ennemis » et réussissent à les réconcilier.
1964
En 1964, Daniel Loubelo et Edo Nganga, retournent définitivement à Brazzaville, en raison de l’expulsion des ressortissants congolais de Brazzaville, décrétée par Moïse Tchombe.
1965
Cette période est marquée par le conflit ouvert entre Luambo Franco et Jean Kwamy en 1965, suite au départ de ce dernier pour l’African Fiesta.Lire la suite
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