Dally Kimoko King (1955-)

Guitariste auteur-compositeur (Congo RDC)

Dally Kimoko King est considéré comme l’un des meilleurs guitaristes du soukouss, un style urbain congolais tiré de la rumba… Parallèlement à son groupe Ngwasuma, il a posé ses lignes de guitare ondoyantes sur les musiques de Sam Mangwana, Pépé Kallé, Madilu System (futur Africando), Soukous Stars, l’Orchestre Kamale Dynamique de Nyboma Mwan’dido, Leslie… Installé à Paris, il joue souvent en duo avec son compatriote et chanteur Solo Sita

Dally Kimoko King

Dates clés

  • 1955

    Naissance de Dally Kimoko alias Dally Kimoko King

  • 1960

    Dally Kimoko débute sa carrière dans le groupe Les Bébés

  • 1975

    Intègre la formation Ozana en compagnie de son ami Jerry Nkoko. Il y reste 2 années.

  • 1978

    Commence à se faire un nom et un surnom « King » grace à sa rencontre avec Nyboma Mwan’dido, leader et chanteur de l’orchestre Kamale.

  • 1979

    Rejoint le groupe de rumba et de soukouss African All Stars fondé par Sam Mangwana, Lokassa Ya Mbongo, Ringo Moya et Dizzy Mandjeku.

  • 1991

    Sortie de son album Les Top Swing (Syllart Productions – 1991)

  • 2003

    Réalisation de l’album Radio Bakongo, avec « El Rey » Paulo Salgado Batata

  • 2007

    Collabore sur l’album Bonne humeur, dernier disque de Madilu System

  • 2008

    Sortie de l’album Bon vent

Début de carrière

Dally Kimoko débute à la fin des années 1960, au Congo Kinshasa (RDC), en rejoignant le groupe Les Bébés. En 1975, il intègre la formation Ozana en compagnie de son ami Jerry Nkoko. Il y restera deux ans. Il faut attendre 1978 et sa rencontre avec Nyboma Mwan’dido, leader et chanteur de l’orchestre Kamale pour qu’il commence réellement à se faire un nom et un surnom « King » (roi de la guitare). Un an plus tard, ils se retrouvent tous deux au sein de l’African All Stars, célèbre groupe de rumba et de soukouss fondé par Sam Mangwana (voix), Lokassa Ya Mbongo (guitare rythmique), Ringo Moya (batteur décédé en 1985) et Dizzy Mandjeku (guitare). Au bout de trois ans, désireux d’élargir ses palettes de couleurs sonores, Dally Kimoko King visite les musiques du Bénin avec l’Orchestre Sympatic et de Côte d’Ivoire avec Séry Simplice avant de se rendre en France.

Sa carrière en France

À Paris, Dally Kimoko King est chaperonné par Ibrahima Sylla (Syllart Productions) et est bien vite sollicité comme guitariste par la grande dame de la rumba congolaise, Abeti Masikini, participant à trois albums dont un disque d’or, « Je suis fâché ». Il collabore également avec Shimita, Aladji Touré, Toto Guillaume, Mpongo Love…puis retrouve son compatriote Nyboma Mwan’dido & l’orchestre Kamale Dynamique, participant activement aux succès des morceaux « Double Doublé » et « Papy Sodolo » devenus de gros hits dans les discothèques africaines. En 1988, les lignes ondoyantes de sa guitare contribueront à populariser le titre « Marcory gazoil » de l’interprète Neil Zitany (Côte d’Ivoire), aux côtés de son ami Lokassa Ya Mbongo (guitare rythmique)… Suite à ce succès, Dally Kimoko King est sollicité par « le roi du kwassa-kwassa », Kanda Bongo Man pour remplacer Diblo Dibala. Il laissera son empreinte dans des titres devenus célèbres, comme « Wallow » et « Monie ». L’année 1990 le voit rejoindre le groupe Loketo du chanteur Aurlus Mabele, une collaboration qui durera deux ans, avec, au passage, un nouveau tube, « Embargo ».

Dally Kimoko King et Soukouss Stars (“Tobina” – 1995)

Parallèlement, Dally Kimoko King est membre fondateur de Soukous Stars avec Ballou Canta, Lokassa Ya Mbongo et Shimita, une formation de soukouss avec laquelle il réalise plusieurs disques et hits dont « Daly Swing », « Tita », « I Yelele », « Likelele » ou « Adios » (compil. Gozando). Les années 1990/1991 seront riches en réalisations diverses : sortie de son album Les Top Swing (Syllart Productions – 1991) après des collaborations avec Papa Wemba, Koffi Olomidé, Ruichi Sakamoto, Oliver Ngoma, Petit Pays, Gadji Celi, Yondo Sister, Tshala Muana, Madilu System, Pierrette Adams, Les Sans Papiers, Reddy Amisi, Théo Blaise Kounkou, Awilo Longomba, Félix Wazekwa, Pépé Kallé, Julie Mabéa, Defa, Guy Lobé, Prince Eyango, Guy Bilong, Oumou Sangaré… En 2002, Dally Kimoko King glisse ses riffs de guitare ondoyantes dans « Et j’attends », le tube de la chanteuse française Leslie avec qui il se produit à l’Olympia, puis dans le zouglou du fameux groupe ivoirien Magic System. Un an plus tard, il est de la réalisation de l’album Radio Bakongo, avec « El Rey » Paulo Salgado Batata (Colombie). En 2007, il collabore à Bonne humeur, dernier disque de Madilu System sorti juste avant sa mort dans la nuit du 11 août 2007. Quelques mois plus tard, il enregistre son album Bon vent (Cyriaque Bassoka Productions – 2008), contribuant d’une manière certaine à l’évolution de la rumba congolaise.

Par Nago Seck 8 septembre 2008
© Afrisson

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Commentaire

  • bien sur qu’il est parmi les grand de l’histoir, mais pas marque comme le dieu de la guitare DR NICO KASANDA,FRANCO,DECHAUD et FLAMME KAPAYA…moi aussi son peti fils a la guitare j’arrive dans biento FLAMME KUAMPI…

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