En 1978, il rejoint l’« Afrisa International » de Tabu Ley Rochereau, y introduisant de nouvelles sonorités. La même année, il reçoit des mains du président de la République la « Médaille de bronze des arts, des sciences et des lettres ». En 1977, Dino Vangu représente, en tant que guitariste de l’Orchestre National, son pays au FESTAC à Lagos au Nigeria. En 1978, il est sacré par ses pairs « Meilleur guitariste solo du pays ». Grâce à ses compositions, « Kiyedi » et « Ibrahim », l’« Afrisa International » obtient la « Palme d’or du meilleur orchestre » (1978, 1981, 1982, 1983, 1984), un Disque d’or (1982) et un Maracas d’or (1984).
Maestro Ya Dino
Parallèlement, Simaro Lutumba Massiya dit « le poète » fait appel à lui pour le disque « Faute ya commerçant » (1982), avec Sam Mangwana aux voix. Il est ensuite invité dans l’album Lisanga ya Bangaga de François Luambo Makiadi dit « Franco » et de Tabu Ley « Rochereau ». De 1982 à 1986, il contribue à l’éclosion de Mbilia Bel avant de recevoir, pour ses qualités d’auteur compositeur, le « Brevet du mérite artistique » (1986) de la SONECA (Société Nationale des Editeurs, Compositeurs et Auteurs). En 1987, Dino Vangu crée le groupe « Africa Nova », chaperonné par le « Grand Maître » Franco.
En 1989, il fonde en France, « Amicale Lipopo », un groupe de rumba classique. A la même époque, il compose pour divers vocalistes : Faya Tess, Tshala Muana, Sam Mangwana (Sings Dino Vangu), Pembey Sheiro et Malage. En 1999, Ya Dino sort chez Next Music son propre album, « Parcours d’un génie », suivi en 2000 de « Kin Nostalgie », deux albums de rumba des origines… Fin 2005, Ya Dino réalise « Poto Makambo » (Mélodie / Rue Sthendal), avec divers artistes congolais dont Malage de Lugendo (voix) et les musiciens de Bana Kin (les jeunes de Kinshasa en lingala). Il y dédie un titre à sa compagne, la chanteuse Lo-Benel, qui intégrera comme chanteuse sa nouvelle formation fondée à Paris, « Amicale Lipopo ».
Sa virtuosité et ses nombreuses compositions pour les vedettes de son pays lui valent le sobriquet de « Ya Dino », une marque de respect et de reconnaissance pour son apport à la rumba congolaise…
Source : Par Nago Seck 9 février 2007 – © Afrisson
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