
LUAMBO MAKIADI : Mario, tableau d’un gigolo désavoué

De toutes les œuvres de LUAMBO MAKIADI alias Franco de Mi amor, Mario est la plus médiatisée et c’est celle qui a aussi connu le nombre de ventes le plus élevé dépassant le seuil de cent mille exemplaires. Ce fut un disque d’or.
Dans l’éventail des tableaux satiriques de la société congolaise peints par LUAMBO, si la femme a toujours occupé une place de choix, l’intellectuel, le politicien et le jeune n’ont pas été mis en marge, au contraire. Cette œuvre est la preuve de la dépravation des mœurs qui a pris en otage toute une jeunesse qui évolue dans une société qui ne lui offre pas des modèles capables de lui permettre de canaliser ses efforts vers certaines vertus sociales. Mario est un tableau pittoresque et très coloré dans lequel l’auteur peint cette jeunesse en quête de facilités qui adore se faire materner par des femmes plus âgées qu’elle.
A travers cette peinture, Franco touche du doigt une certaine réalité qui s’est ancrée dans la société congolaise et qui a réussi à détourner certains jeunes gens des efforts qu’ils doivent consentir pour se frayer leur propre chemin. Pour cela, l’auteur a caricaturé autant que possible le gigolo avec des mots souvent très durs, mais sans méchanceté. Il l’a peint tel qu’une personne se retrouvant dans une situation analogue n’aurait pas du plaisir à se regarder dans cette peinture. Cette réalité lui paraîtrait injurieuse. C’est d’ailleurs ça l’hypocrisie que ne cessait de combattre Franco, à travers ses œuvres. Fidèle à son style, il a utilisé son langage habituel fait de discours directs, francs, dans un langage populaire, satirique, provocateur, choquant et parfois même vulgaire au gré de sa propre volonté.
Environnement autour de cette chanson
La société congolaise a vécu pendant longtemps sous le régime du Maréchal MOBUTU qui avait institué la politique du recours à l’authenticité. Celle-ci prônait les recours aux valeurs ancestrales : le respect, l’éthique, la morale… Mais parallèlement à cela, s’était développée une certaine bourgeoisie qui s’est accompagnée de certains dérapages moraux. Les hommes mûrs raffolaient plutôt les petites filles ; tandis que les femmes mûres commençaient à s’offrir les services des jeunes hommes. Le tout, par la force de l’argent. Malheureusement cela ne se faisait plus en cachette et les gens commençaient presque à s’en accommoder.
Emu par cette situation, Franco l’avait décrite une première fois sous une autre forme dans la chanson intitulée Petit poussin. Là, c’était un homme qui se plaignait de constater que sa femme dépensait tout son avoir au profit des jeunes gens (petits poussins) qu’elle entretenait.
Devant la récurrence de la situation, LUAMBO est revenu dans Mario pour stigmatiser cette pratique en parlant directement à la jeunesse à travers ce gigolo nommé Mario. Ainsi, à son passage à Libreville au Gabon, il a profité pour enregistrer cette chanson au studio MADEMBA.
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Mario
Parole
Ô Mario, cherche même une femme à épouser. Mario, ton travail c’est seulement de chercher des mères nourricières. On ne peut pas t’en empêcher ?
Chant
Des problèmes aujourd’hui, des problèmes le lendemain, je suis fatiguée. Des bagarres aujourd’hui, des disputes le lendemain, j’en ai ras-le-bol. Je refuse d’exposer le corps aux griffes. Je suis fatiguée. Mario, je suis fatiguée, Mario, j’en ai ras-le-bol.
Parole
Ô Mario, je t’ai déjà interdit de courtiser les femmes nanties. Écoute comme elle te livre aux cœurs des femmes et des hommes. Toi qui a cinq diplômes, Mario, fais quand même un effort pour chercher du travail. Pourquoi es-tu en train de salir et de ridiculiser ton nom comme ça, Mario ?
Chant
Les produits que j’utilise ont rendu ma peau très douce. Tu me violentes, je risque de me blesser et d’attraper le cancer et après quand je vais commencer à pourrir, tu me fuis. Mario, j’en ai ras-le-bol, Mario, je suis fatiguée.
La famille de Mario pense que ce dernier me donne de l’argent. Or, c’est moi qui l’habille, le nourris et l’héberge. Mario, je suis fatiguée. Sors ! Sors de ma maison, Mario. Pourquoi cette dette d’amour ? Il me frappe de jalousie. D’un côté, c’est une jalousie hypocrite, de l’autre, il est jaloux de tous les biens que possédais déjà à son arrivée chez moi. Pour un rien, il se met à casser les biens de la maison que j’ai achetés. Je suis fatiguée, Mario, j’en ai ras-le-bol. Va-t-en, j’en ai assez de toi.
Parole
Mario ! Tu m’as rencontrée avec tous les biens qu’un autre homme avait achetés. Tu ne prends pas plaisir à en jouir ? Tu ne prends pas plaisir à manger à table ? Seulement si la jalousie t’étreint la poitrine, tu prends plaisir à me battre et à casser les biens de la maison. Mario ! Au fait, je t’ai beaucoup aidé. Ton dernier diplôme, c’est moi qui t’ai aidé pour l’obtenir, Mario. Et maintenant je suis devenue une mauvaise femme ? Mario, ça ne fait rien. Ah, le monde ! C’est toujours C’est ça.
Chant
L’homme me trouve déjà bien installée, demande de me condamner et j’accepte. L’homme me trouve plein de succès, demande de me diriger et j’accepte. Je commence à sortir avec lui, on commence à l’appeler Monsieur. Mario a fait la grosse tête pensant que mes biens lui appartiennent. Mario ! J’en ai ras-le-bol de toi. Va-t-en, Mario, j’en ai assez de toi.
Mario est rentré chez ses parents, il a retrouvé son lit de jeunesse. Au moment de dormir, il s’est retrouvé sur un petit lit avec des jambes qui dépassent les sommiers. Mario je suis fatiguée. Achète le lit, j’en ai ras-le-bol.
Ne te dérange pas. Pour le loyer, c’est toujours moi qui paye. Pour tous les habits que je t’ai achetés, je te les laisse en souvenir de notre amour. Ce qui se trouve au pressing, je te les enverrai par des gens. Mario, j’en ai assez de toi. Va-t-en, j’en ai ras-le-bol de toi.
Parole
Ô Mario ! Jaloux comme une fusée ! Tout ce que Mario trouve à faire c’est de frapper mes enfants. Est-ce que ce sont tes enfants ? Tu n’aimes que les mères nourricières.
Chant
Il me frappe de jalousie. D’un côté, c’est une jalousie hypocrite, de l’autre, il est jaloux de tous les biens que possédais déjà à son arrivée chez moi. Pour un rien, il se met à casser les biens de la maison que j’ai achetés. J’en ai ras-le-bol j’en ai assez de toi, Mario, j’en ai ras-le-bol. Sors ! Va-t-en, j’en ai assez de toi.
Parole
Quand j’avais perçu mes 30 parts d’argent de ristourne, j’avais acheté une Mercedes 190. Un jour je dis à Mario de sortir pour une promenade. Arrivés en cours de route, Mario me dis de lui céder le volant, qu’il conduise pour faire croire aux gens que c’est lui qui me l’a achetée. J’ai dis à Mario, non moi aussi j’ai envie de conduire car je viens à peine de l’acheter. J’aimerais que les gens sentent que c’est moi qui viens de l’acheter. Nous nous sommes disputé le volant, Mario a cogné ma voiture contre un arbre.
Chant
Mon corps est encore doux et tendre, tu veux me démolir le visage. Il paraît que toutes les femmes que tu courtises, tu finis par leur démolir le visage. Chez moi, stop. Je suis fatiguée de toi. Mario papa ! J’en ai ras-le-bol de toi. Vas-t-en, j’en ai assez de toi.
Parole
Mario aime qu’on lui masse les joues avec des pommades. Même si c’est tout noir, que ça devienne très clair. Il n’aime pas épouser les femmes de son âge. Il aime seulement les mères nourricières, ô Mario.
Mario n’a pas de valise. Si la mère nourricière le chasse, il enferme tous ses effets dans un pagne : les brosses à dents, la tondeuse pour le rasage, le peigne.
Chant
L’homme me trouve déjà bien installée, demande de me condamner et j’accepte. L’homme a fait la grosse tête pensant que mes biens lui appartiennent. L’homme me trouve plein de succès, demande de me diriger et j’accepte. Je commence à sortir avec lui, on commence à l’appeler Monsieur. Mario a fait la grosse tête pensant que mes biens lui appartiennent. Mario ! J’en ai ras-le-bol de toi. Va-t-en, Mario, j’en ai assez de toi, emporte tes habits, j’en ai ras-le-bol de toi.
Parole
Mario ! À travers toi, je conseille tous les jeunes. Vous commencez à courtiser les femmes d’autrui pour leur argent ? Son mari bosse dur pour donner l’argent à sa femme. Toi, tu pars t’accrocher à elle pour la ruiner. Ah, toi Mario ! Tu es venu trouver un bel appartement bien meublé, et les biens dont tu ignores complètement l’acheteur. Tu viens, t’installes, tu utilises le téléphone et le téléviseur, ô Mario ! Pense que celui qui a acheté avait souffert pour le faire. Qu’est-ce qu’il y a Mario ? Ah ! Qu’est-ce-que je peux encore dire ? Rien, rien, rien, Mario.
Chant
Ne te dérange pas. Pour le loyer, c’est toujours moi qui paye. Pour tous les habits que je t’ai achetés, je te les laisse en souvenir de notre amour. Ce qui se trouve au pressing, je te les enverrai par des gens. Mario, j’en ai assez de toi. Va-t-en, papa, j’en ai assez de toi. Sors ! sors ! J’en ai ras-le-bol de toi.
Parole
Mario ! Toutes ces chaussures Weston et ces chaussures croco que tu portes, c’est seulement la femme qui te les achète ? Les habits Valentino, les complets en cuir, les chemises en soie, les ceintures en lézard, c’est toujours la femme qui te les achète, Mario ? Tes cheveux sont devenus tendres et bien lisses sur ta tête comme des ficelles biens arrangées, c’est toujours la femme qui paie cette coiffeuse-là ?
Chant
Les produits que j’utilise ont rendu ma peau très douce. Tu me violentes, je risque de me blesser et d’attraper le cancer et après quand je vais commencer à pourrir, tu me fuis. Mario, j’en ai ras-le-bol, Mario, je suis fatiguée.
Mario est rentré chez ses parents, il a retrouvé son lit de jeunesse. Au moment de dormir, il s’est rendu compte que le matelas rempli de feuilles de pelouse sèche est complètement éventré. J’en ai ras-le-bol, Mario, le matelas gratouille, je suis fatiguée. Achète le matelas, j’en ai ras-le-bol.
Des disputes aujourd’hui, des bagarres le lendemain, j’en ai ras-le-bol. Des problèmes aujourd’hui, des problèmes le lendemain, je suis fatiguée. Je refuse d’exposer le corps aux griffes. J’en ai ras-le-bol. Mario, je suis fatiguée de toi. Emporte tes habits, je suis fatiguée de toi. Ne laisse rien, j’en ai ras-le-bol de toi.
Parole
Je revenais du marché, j’ai trouvé Mario très fâché. Je me suis dis que peut-être les domestiques n’ont pas bien préparé sa nourriture. Je suis, moi-même entrée dans la cuisine pour lui faire de la bonne sauce. Quand je l’ai servi, Mario ne veut pas manger. Il est fâché. Il m’a appelée à l’écart pour me dire : « chérie, tu sais pourquoi je suis fâché ? », je lui dis non. Et il dit : « le complet de lin qui est en vogue ce dernier temps, si tu ne me l’achète pas, cette-ci ce sera la séparation. »
Chant
Mario me trouve plein de succès, demande de me diriger et j’accepte. Je commence à sortir avec lui, on commence à l’appeler Monsieur. Mario a fait la grosse tête pensant que mes biens lui appartiennent. Mario ! J’en ai ras-le-bol de toi. Un mauvais mari ! Je suis fatiguée de toi. Un mari qui me frappe à tout moment ! Je suis fatiguée de toi papa.
Parole
Ah Mario ! Pars seulement. Mêmes les grands frères du quartier qui m’ont vue grandir, tu as commencé à leur faire des scènes de jalousie ? Quand Mario constate qu’il y a versement d’argent, il enlève son maillot de corps, il veut faire les comptes, rempli de jalousie et tout en sueur. Mais cet argent que tu comptes, est-ce pour toi ?
Chant
Il me frappe de jalousie. D’un côté, c’est une jalousie hypocrite, de l’autre, il est jaloux de tous les biens que possédais déjà à son arrivée chez moi. Pour un rien, il se met à casser les biens de la maison que j’ai achetés. J’en ai assez de toi. Mario papa, j’en ai ras-le-bol de toi. Va-t-en, j’en ai assez de toi, tu es trop cupide, j’en ai assez de toi.
La famille de Mario pense que ce dernier me donne de l’argent. Or, c’est moi qui l’habille, le nourris et l’héberge.
Parole
Mario, en tout cas, je suis fatiguée. Cette fois-ci tu ne verras plus mes amies venir te supplier de rentrer à la maison. D’ailleurs va-t-en pour de bon. Tu appartiens à une autre famille et moi de même, point.
L’artiste et son œuvre
En dehors des faits réels ayant engendré cette chanson, l’inspiration dans l’exploitation de ce thème vient du plus profond de l’artiste ; c’est-à-dire de quelqu’un qui s’est battu toute sa vie pour se créer des voies vers la réussite. La facilité n’a donc jamais été dans son lot. Ainsi, cette chanson fait ressortir l’un des nombreux signes de révolte que l’artiste exprime contre sa société ; une société qui ne l’a pas dorloté par l’octroi de certaines facilités. Raison pour laquelle, l’œuvre, en elle-même est le reflet de son état d’esprit.
Ce tableau ironise sur cet aspect de vie facile en étalant au grand jour le niveau de perversion morale à laquelle toute la société congolaise est confrontée. Un homme détenteur de cinq diplômes préfère les ranger dans son placard pour se faire entretenir par des femmes, au lieu de chercher à travailler. Cette ironie fait ressortir un contraste que l’artiste met en exergue dans son tableau : la réussite par les études et la réussite par le pragmatisme. Au fond de LUAMBO MAKIADI, ce combat a toujours existé. Lui qui n’a presque pas étudié a souvent été confronté à ce complexe devant les intellectuels qu’il réussissait, du reste, à tenir toujours en respect par son pragmatisme.
Comme il a été précédemment dit, les œuvres de Franco LUAMBO MAKIADI sont des couteaux à double tranchant. Si Mario est une caricature du gigolo fainéant, jaloux et agressif désavoué par sa concubine, celle-ci, en revanche, se retrouve dans ce tableau comme une perverse qui ayant bénéficié des largesses d’un autre homme, s’adonne à l’entretien des jeunes gens pour satisfaire ses caprices personnels au détriment de ses propres enfants.
Mario est un tableau qui peint le quotidien de la société congolaise à travers des scènes de ménages peu ordinaires entre une femme mature et un jeune homme liés, non par amour mais par intérêt. Dans une société africaine qui donne à la femme certains rôles bien définis, certaines scènes ne passent pas facilement aux yeux de tous. La femme comme mère et épouse est plus valorisante que la libertine qui tient à ses droits personnels en vue de la satisfaction de ses besoins physiologiques.
Enfin, cette œuvre a pour cible la jeunesse. Mario est donc pour celle-ci le modèle à ne pas imiter. Le travail, la persévérance, le dépassement et le pragmatisme valent mieux que la facilité. C’est un fait que beaucoup ne condamnent pas ouvertement. C’est pourquoi l’auteur fustige l’hypocrisie des hommes par la dénonciation de certains comportements sociaux qui ont tendance à s’enraciner fortement dans la société. Il n’a pas tord quand il a chanté : « ma bouche a renoncé à chanter l’amour, LUAMBO aime seulement chanter la vérité ». C’est souvent cette vérité qui, exprimée en des termes crus dérange beaucoup personnes.
L’artiste et son langage
LUAMBO MAKIADI est un artiste stable tant dans son expression que dans son langage. Dans cette œuvre, il ne s’en est pas dérobé du tout. Les caractéristiques essentielles de son langage transparaissent clairement. Il y fait preuve d’une verve oratoire sans pareil. On y trouve son habituel langage franc, direct, ironique, provocateur, choquant, satirique, agressif, populaire et vulgaire.
Le vocabulaire utilisé dans cette chanson ressemble beaucoup à un discours entre commères. Un discours simple, à la limite de l’injure. Quand cette femme, par la bouche de Franco, dit : « Ô Mario, cherche même une femme à épouser. Ton travail c’est seulement de chercher des mères nourricières. On ne peut pas t’en empêcher ? » Il en ressort des propos dont la brutalité, sans être proprement injurieux, choquent fortement le concerné à qui ils s’adressent directement. Ces paroles englobent, à elles seules, l’essentiel des caractéristiques du langage de l’auteur. Elles sont à la fois franches, directes, ironiques, provocatrices, choquantes, agressives…
En plus des caractéristiques ci-haut, la chanson est exprimée dans un langage simple, populaire et même vulgaire à l’exemple, entre autres, de cet extrait : « Ah Mario ! Pars seulement. Mêmes les grands frères du quartier qui m’ont vue grandir, tu as commencé à leur faire des scènes de jalousie ? Quand Mario constate qu’il y a versement d’argent, il enlève son maillot de corps, il veut faire les comptes, rempli de jalousie et tout en sueur. Mais cet argent que tu comptes, est-ce pour toi ? »
Somme toute, de bout en bout, cette chanson est remplie de piques avec des termes aussi épicés les uns que les autres. Le langage employé peint un personnage à qui personne ne voudra vraiment ressembler, c’est peut-être ça l’objectif visé par l’auteur. Comme ce langage s’insère facilement dans le parler populaire, le mot Mario est entré dans le langage courant du congolais moyen. Il signifie tout simplement gigolo.
Le langage de François LUAMBO MAKIADI alias Grand Maître Franco de Mi amor exerce une forte influence sur sa société. Le langage courant du congolais moyen regorge beaucoup de néologismes issus des chansons de ce dernier. Cette facilité résulte de la proximité de son langage avec les masses populaires d’un côté, et de la richesse des images contenues dans ces mots, de l’autre. Un seul mot suffit parfois pour exprimer tout un contexte.
Mario, par exemple, renvoie à la fois à l’image d’un jeune homme profiteur, fainéant et dépourvu de tout qui se fait entretenir par une femme. C’est autant d’images pour un seul mot. C’est ça le langage de Franco, un langage très pittoresque et coloré, traitant des thèmes de société. C’est pourquoi LUAMBO MAKIADI demeure incontestablement LE PEINTRE POPULAIRE DE SA SOCIETE qu’Univers rumba congolaise a tenu à célébrer et à honorer tout au long du mois d’octobre 2015. Au-delà de l’homme, l’artiste jouit de l’immortalité à travers son riche héritage légué à la postérité.
Jean Claude Engbondu Lema
Correspondant Univers-rumba congolaise au Congo RDC
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