
Odito Reille
Chanteuse Auteur-compositeur (Congo RDC)

Ses origines
De nationalité congolaise et centrafricaine, Odito Reille est née à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo. Elle a eu envie de chanter dès l’âge de 7 ans, c’est ainsi qu’à 11 ans elle devint choriste au sein de la chorale « Les Moineaux » de la paroisse Christ-Roi à Kinshasa. A 12-13 ans, elle intègre le groupe d’animation Misha-Misha.
Premiers pas dans la musique
Sa carrière musicale a démarré véritablement en 1990, faisant partie du groupe Feeling Ziana, Chaque week-end elle s’exerçait dans un petit restaurant-bar dansant du 11ème arrondissement de Paris. C’est là qu’elle a commencé à accompagner différents artistes connus des deux rives du fleuve Congo. Son étoile commença alors à briller.
Ses succès
Dès 1992, elle assure la première partie du concert de Koffi Olomidé au parc des expositions, porte de Versailles à Paris.
En 1993, elle fait la première partie du concert du tout-puissant OK Jazz à la salle LSC à Saint-Denis. 1995 la voit livrer un show au gala afro-antillais à La Cigale, tandis que deux ans plus tard, Odito Reille parvient à jouer au Stade des Martyrs de Kinshasa, en première partie de King Kester Emeneya.
« Désabusé » : son premier album
Après avoir effectué plusieurs chœurs en studio pour différents artistes, dont Bozi Boziana, Odito Reille a publié enfin « Désabusé » son premier disque de douze titres en 2004. Un album qu’on ne se lasse pas d’écouter, vu la qualité du travail abattu. Des morceaux tels que « Inventaire », s’inspirant des réalités sociopolitiques de la RD Congo, gardent toute leur actualité jusqu’à ce jour où la RD Congo s’apprête à organiser des élections législatives et présidentielle à la fin de l’année 2011.
Alliant les travaux de studio à la scène, Odito a sillonné plusieurs coins de la planète, livrant des concerts là où son nom est d’ores et déjà connu : Mayotte, États-Unis, Canada, Afrique, Émirats arabes, Oman, Italie, Belgique, etc.
En cette rentrée 2011, après 7 ans de silence, apparaît son single des deux chansons : « Mbanda », surfant sur le rythme de la rumba, traite de la rivalité entre deux coépouses autour d’un même mari, tandis que « Garoua », sous son groove électro, rend hommage au Cameroun, par la voix d’un amoureux qui court derrière sa bien-aimée.
Hassan Paulka Lengo
Univers rumba congolaise