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Mavatiku Visi Michel alias Michelino

Guitariste Chanteur Auteur-compositeur (Congo RDC)
L’Homme fait parti de ses musiciens qui ont traversé le temps sans rides. Il a accompagné tous les grands de la Musique congolaise. De Tabuley à Franco. Guitariste virtuose originaire du Congo Kinshasa (RDC), Michelino Mavatiku Visi a fait ses gammes au sein de l’orchestre Festival des Maquisards avant de former, en 1978, le groupe Makfe (du nom d’un de ses tubes).

Dates clés

  • 1946

    15 mars 1946 à Matadi : naissance de Mavatiku Visi alias « Michelino » ou « Michita »

Ses origines

L’enfant de Matadi, le guitariste Mavatiku Visi alias « Michelino » ou « Michita » est né le 15 mars 1946 à Matadi (Congo Kinshasa (RDC)), de parents angolais. Il s’adonne très jeune à la musique, écoutant dans cette ville portuaire du Bas-Zaïre tous les styles musicaux d’importation : la musique mandingue (Guinée / Mali), highlife (Ghana), makossa (Cameroun), afro-cubain/mbalax (Sénégal), le son cubano (Cuba)…

Ses débuts en tant que guitariste

A l’âge de 14 ans, il commence à jouer sur des guitares de fortune et plus tard sur celles des aînés. Bientôt, il se fait une réputation dans son quartier et à 16 ans, il débute au Comet Mambo puis rejoint, de 1962 à 1965, le Grand Micky à Matadi, une ville qui a vu naître des figures emblématiques de la musique congolaise comme Manuel d’Oliveira, un autre Angolais d’origine dont l’œuvre est poursuivie par des héritiers comme Joseph Kabasélé alias « Grand Kallé », Tabu Ley Rochereau ou encore Franco.

L’African Fiesta Sukisa puis L’African Fiesta de Tabu Ley

Michelino et l’école Kabasélé Docteur Nico. De 1966 à 1968, il fréquente « l’école Kabasélé ». Il rejoint d’abord, en 1966, l’African Fiesta Sukisa de Nicolas Kassanda dit « Dr Nico », l’un des plus grands guitaristes du Congo Kinshasa (RDC) qui vient de réaliser l’un de ses gros succès, « Olga ». Auprès du maestro, il perfectionne ses talents d’auteur, compositeur, interprète et les techniques de son art : la transposition des jeux de marimba et de likembé à son instrument de prédilection, la technique de guitare hawaïenne, le mi-solo, le style jazz, le rythm’n blues, le son cubano, la musique mandingue, etc…

Quelques mois plus tard, il intègre l’African Fiesta de Tabu Ley « Rochereau » avec lequel il représente le Zaïre (actuel Congo Kinshasa (RDC)) à l’Exposition Universelle de Montréal au Canada en 1967, apportant à cet orchestre toute sa technicité et sa panoplie rythmique et mélodique intégrant les sonorités lusophones. Michelino, Tabu Ley et Franco Musicien éclectique et avide de rencontres, Michelino fait un court passage (1968 / 1969) au Festival des Maquisards, la formation des auteurs, compositeurs Ntesa Dalienst (guitare) et de deux autres Angolais d’origine, Sam Mangwana (voix) et Jean-Paul Vangu dit « Guvano » (guitare). Il y compose ses deux premiers 45T, « Michita », devenu son second nom de scène et « Yambi chérie ».

Les premiers succès

Désirant toujours s’entourer de bons musiciens, Tabu Ley fait appel à Guvano Vangu, Bumba Attel (guitare), Ndombé Opetum (voix), Dizzy Mandjeku (guitare), Sam Mangwana, Josky Kiambukuta et Michelino Mavatiku Visi en 1969. Le succès vient en 1971 avec les sorties de « Makfe » et « Cassius Clay » réalisés avec l’Afrisa International. Plus tard, il évolue comme compositeur et lead guitare dans le TP OK Jazz de Franco (1975 / 1979), se distinguant notamment avec le titre « Salima » de l’album 20ème anniversaire, affirmation de son intégration dans le groupe. Michelino participe ainsi à la tournée internationale de l’African Fiesta dont une étape à l’Olympia à Paris (1970) où sa fameuse composition, « Moussa », interprétée par Tabu Ley Rochereau connaît un immense succès. Suivent le Festival de Tunis puis le Théâtre Daniel Sorano de Dakar en 1971. Lors de ce spectacle au Sénégal, il assiste émerveillé à la remise, par feu le président Léopold Sédar Senghor, de la Légion d’Honneur à Tabu Ley « Rochereau ». Leur passage au Soumbédioune engendre le fameux tube de son mentor, « Soum Dioum », une déformation du nom d’une discothèque et d’un quartier populaire de la capitale sénégalaise. A la suite de cette tournée mémorable, Michelino Mavatiku Visi devient le lead guitar de Tabu Ley, s’illustrant avec la chanson « Mongali » (1972).

Dix ans plus tard, Michelino est associé à Franco et Tabu Ley par le producteur Tchica Tchica pour des concerts à Bruxelles et à Paris et l’enregistrement live du légendaire Lettre à Monsieur Le Directeur Général. Les conservatoires de Paris Au début des années 1980, il décide de s’installer en Europe et pose sa griffe dans divers albums. Ses riffs de guitare mélodieux et tournoyants dans « Missile » de Josky Kiambukuta (1983) font chavirer les « ngandas » (bars – restaurants congolais) et discothèques. Toujours désireux d’approfondir ses connaissances musicales, il étudie entre 1984 et 1992 dans deux conservatoires à Paris. Au bout de dix ans de break, accompagné de quelques apparitions dans divers albums, compilations et concerts, il produit sous son label, Editions Michita, Le préservatif (2000) puis Lisanga ya Banganga (2004), un album comportant 4 titres remasterisés plus un collector bonus de 1984 et célébrant les 20 ans de carrière de ce guitariste virtuose.
Source : Par Nago Seck 7 mai 2007 – © Afrisson

Avertissement: Je ne prétends pas un crédit pour toute rédaction de cet article. Il s’agit d’un classement à partir des sources mentionnées ci-dessus. Si le matériel provenant d’autres sources s’est glissée en elle est involontaire. S’il vous plaît faites le moi savoir afin que je puisse donner du crédit lorsqu’elle est due.
Paulka Hassan Lengo
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