
Lo Benel alias “Mwana Nkoyi”
Chanteuse Auteur-compositeur interprète (Congo RDC)

Ses origines
Fille des deux rives du fleuve Congo, Lo-Benel nait un 31 Octobre à Biskra, oasis du Sahara algérien, surnommée la reine des Zibans (Arrous-ezzibane en arabe). Son père, militaire franco-congolais originaire de Brazzaville (République du Congo), y est en garnison. Sa mère, belgo-congolaise, immortalisée dans “Marie-Louise”, un des chefs-d’œuvre et premier succès du chanteur congolais Wendo Kolosoy, reconnu comme le père de la rumba congolaise, est descendante de la lignée de la Reine de l’ethnie Batetelas du Kasaï Oriental en République Démocratique du Congo (RDC).
Après avoir passé sa prime enfance au Plateau des 15-Ans de Brazzaville notamment, elle quitte le sol africain à l’âge de 6 ans pour la Bourgogne. Dans cette région historique et administrative du centre-est de la France, elle y fait toute sa scolarité. Au domicile parental, le tourne disque de sa mère vibre régulièrement aux rythmes des sonorités musicales de la rumba congolaise.
En 2002, alors qu’elle est Directrice du service qualité d’une entreprise de télémarketing, Lo-Benel dîne au restaurant parisien l’Impala Lounge, où se produit un groupe de musiciens congolais, composé de Sadrack, Abiba, Boss Matuta, Dezaï, Armand, Abro et Dino Vangu, ancien guitariste et chef d’orchestre de l’Afrisa International du Seigneur Tabu Ley Rochereau. Les sonorités de la guitare du Maestro de la rumba congolaise classique évoquent en elle de merveilleux souvenirs d’enfance.
Le déclic
C’est le déclic. L’envie de chanter, de rendre hommage à ses ancêtres par la chanson, de revenir aux sources, de promouvoir la musique de la belle époque musique congolaise, taraude l’esprit de Lo-Benel. Ne ménageant pas ses efforts pour réussir ce projet, Lo-Benel s’investit alors dans l’apprentissage de lingala.
Les premiers succès
Des efforts récompensés en 2011. Soutenue par la Maison JP Patenge Production et le Maestro de la rumba congolaise Dino Vangu, celle dénommée “Mwana Nkoyi” (fille du léopard) par Faugus Izeidi, ancien de l’African Fiesta, qualifiée de “voix la plus limpide du moment” de la musique congolaise par l’animateur Rouf Mbuta Nganga, marque son entrée dans la musique congolaise des deux rives, avec l’enregistrement de son premier album intitulé “Jusqu’au petit matin”.
Maitre Alexis Vincent Gomès (Directeur International du Lions Clubs International) découvre Lo-Benel et l’a fait revenir pour la première fois sur les terres de son enfance en janvier et février 2012.
C’est au tour de Seigneur Tabu Ley Rochereau d’inviter personnellement Lo-Benel à se produire le 1er décembre 2012 au Salon Congo du Grand Hôtel de Kinshasa où pour la soirée “Honneur Ley” commémorant les 72 ans de Tabu Ley, elle interprète merveilleusement “Maria Chantal” et “Nakoka” du Seigneur Ley.
En février 2013, le stade municipal Denis-Sassou-N’Guesso de Dolisie a accueilli avec ferveur “la nouvelle égérie de la rumba congolaise” pour la huitième édition des Tam-Tam d’Or, qui distingue les les meilleurs artistes congolais dans le domaine musical.
Aujourd’hui, heureuse et fière du résultat et du chemin parcouru, Lo-Benel travaille avec plaisir sur son prochain album, et continuera aussi longtemps que les mélomanes l’y encourageront.
Guy Lusakueno