Ancien sociétaire de l’orchestre Brazzavillois TELE-MUSIC, (de l’Office national des postes et télécommunications), dont il a trouvé une reconnaissance méritée, Ballou a su avec une grande simplicité, montrer bien vite, qu’il était un musicien d’une grande habilité. Et, bien sûr, il fut dans TELE-MUSIC l’un des meilleurs compositeurs. On lui doit surtout en 1978, un titre qui a été salué comme l’une des plus grandes réussites de l’année, avec un premier prix à l’affiche : « Sambala ». Il est vrai que Ballou Canta a su trouver des accompagnateurs de choix. Avec Nelly Ockemba, chanteur et chef de TELE-MUSIC, il a constitué un duo irrésistible. La très bonne qualité du timbre et la virtuosité rythmique ont fait de ce duo une grande renommée nationale.
Au début des années 80, Ballou Canta atterrit en France. Il est fasciné par les conditions de travail en studio. Il se positionne dans le peloton de tête des musiciens effectuant la carrière solo. Il a su inventer un style de prestation vocale, grâce à ses qualités de choriste avérées. Au point de contribuer avec un indiscutable talent d’accompagnateur au succès des albums d’une pléiade des artistes. Parmi les plus connus, on peut citer Manu Dibango, Ray Lema, Lokua Kanza, Papa Wemba, Koffi Olumide, Oliver Ngoma, Luciana de Mingongo, Théo Blaise Nkounkou, Master Mwana Congo, Tchico Tchicaya, Fidel Zizi, et plein d’autres. Difficile de s’en souvenir tous. Il réalise l’album « Bolingo Sonia » qui connait un grand succès. En 1997, c’est l’album « Rencontre », entièrement enregistré en Martinique au studio Hibiscus avec des éléments du groupe Kwak, qui emboîte le pas. Derniere production en date, sa participation, en écrivant 2 titres, dans l’album X-Tra réalisé par Ronald Rubinel. Outre son étonnant travail sur les harmonies vocales qui lui ont permis de participer dans de nombreux albums en tant que choriste, Ballou Canta s’est montré aussi, arrangeur et réalisateur de grand talent.
En 1990, Ballou Canta participe à la grande éclosion du « Soukous » en formant avec le génial rythmicien Lokassa ya Bongo, le groupe SOUKOUS STARS avec lequel il fait un parcours spectaculaire. D’année en année, de disque en disque, Ballou conduit sa carrière sur des terrains multiples, changeant fréquemment de musiciens, de groupes et poursuivant de passionnantes expériences de musiques de variétés. Des expériences audacieuses de plusieurs albums, lui ont permis de conserver une grande rigueur dans la recherche de nouvelles formes d’expression musicale.
Pas besoin de chercher bien loin à qu’elle divinité, ce seigneur-là consacre ses offrandes. C’est bien de l’église de la « Rumba » et du « Soukous » qu’il s’agit, avec des officiants qui opéraient naguère dans le « Ndombolo ».
Impossible donc, de résister au style Ballou Canta, dont la voix mi-sucre mi-épices évolue tranquillement, mais qui ne ressemble à aucune autre. Une musique particulière, synthèse de Rumba et de Soukous avec menus empreints aux timbres « Pool Malébo » Un rêve ensoleillé.
Après tant de succès, on peut être rassuré qu’il continue à enregistrer uniquement pour le plaisir. Il y met toujours la même sensibilité, la même subtilité dans sa description des rapports amicaux. Pour donner encore plus d’ampleur à sa voix, il a toujours choisi pour ses propres réalisations un accompagnateur de pointe. On peut s’en convaincre à travers sa discographie au nombre desquels se présentent sept albums, dont le dernier date de 2004.
Ce nombre d’albums ne reflète évidemment pas la quantité de ceux dans lesquels Ballou Canta a introduit sa voix. On peut dire qu’il accuse un retard dans l’évolution de sa propre discographie. Au point où il tient à faire de 2012 une année de réveil. Il voudrait davantage marcher sur les pas des illustres disparus comme Maroni Mayaula, Madilu System et Pamelo Munk’a pour lesquels, il a une grande pensée affective.
Oui, c’est un grand chanteur comme vous le dites. La chanson mabélé est une mélodie inoubliable. C’est notre fils de SAINT François (église catholique) située à quelques secondes de chez lui (ses parents).
Son frère de toujours ZAMBY TCHICAYA Henry se souviendra de lui aussi, en compagnie du défunt KLEBER BI – KISSAMBOU.
Mon oncle, tes chansons nous manquent. Ma maison est derrière chez toi à St François, moi c’est Mathurin.
Ton neveu, Denis LOEMBA est constamment avec moi. Fais un effort de créer un réseau de distribution des tes œuvres artistiques.
Ballou pour moi est un Grand Chanteur qui à une voix hors pairs, Directeur artistique, grand arrangeur,que personne ne laisse passer incognito… il mérite bcp d’éloges, qui malheureusement passe en sourdine, merci Mr Ossinondé, pour cet article que ce Grand Musicien de Pointe Noire et Brazzaville, de L’Afrique,L’Europe,D’amérique, et de l’Asie… Qui nous a bercés sans cesse, dans toutes les sonorités Rumba, Soukouss, Zouk,Salsa etc…