Du 13 au 18 décembre 2021 s’est tenue, en ligne, sous la Présidence de Punchi Nilame Meegaswatte, Secrétaire général de la Commission nationale du Sri Lanka pour l’UNESCO, la seizième session du comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Au cours de cette session, la rumba congolaise dont le dossier référence n°01711, conjointement présenté par la République Démocratique du Congo et la République de Congo Brazzaville, à l’instar de quatre autres nouveaux éléments, a été inscrite le 14 décembre 2021 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
La rumba congolaise a été reconnue comme une partie intégrante de l’identité congolaise, et un moyen de promouvoir la cohésion et la solidarité entre les générations ; d’où cette déclaration de l’UNESCO : « La rumba permet la transmission des valeurs sociales et culturelles de la région mais aussi la promotion de la cohésion sociale intergénérationnelle et solidaire ».
Après l’euphorie des célébrations de cette victoire, qui n’est que justice au regard des arguments développés par les uns et les autres, il s’avère que les vrais enjeux s’imposent maintenant. La gestion de ce patrimoine relève de la responsabilité des Etats parties. L’article 9 de la convention stipule que les Etats parties doivent soumettre au Comité des rapports sur les dispositions législatives, réglementaires ou autres, prises pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel présent sur leurs territoires.
A la République Démocratique du Congo et au Congo Brazzaville de réfléchir sur leurs responsabilités futures pour la sauvegarde de ce patrimoine. Les artistes ont besoin de structures adéquates pour s’adonner à leur art. A chacun sa part !
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