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Antoine Nedule Montswet alias Papa Noël (1940 – †2024)

Guitariste chanteur Auteur-compositeur (Congo RDC)

Ses origines

Antoine Nedule Montswet, qui doit son nom de scène, Papa Noël, à sa naissance le jour de Noël 1940, est un vétéran de l’âge d’or de la musique congolaise. Dans les années 40 et 50, la rumba “Congolaise”, jusqu’alors jouée traditionnellement avec la sanza et le lokole, est modernisée par un groupe de pionniers qui transformèrent sa structure musicale avec l’introduction de la guitare électrique, des congas et des cuivres. Il y avait alors une certaine influence de la musique Cubaine de l’époque – rumba, son et cha-cha-cha – et l’apport de sons régionaux et folkloriques des paysans qui migraient vers les villes.

Dates clés

  • 1940

    29 décembre : naissance de Antoine Nedule Montswet alias Papa Noël.

  • 1957

    Papa Noël intègre le Groupe de Léon Bukasa.

  • 1958

    Papa Noël intègre la maison Esengo et devient titulaire de la guitare solo du nouvel orchestre Rock’ A Mambo jusqu’en 1959.

  • 1959

    Papa Noël intègre l’orchestre Maquina Loca jusqu’en 1960.

  • 1961

    Papa Noël intègre l’orchestre Bantou jusqu’en 1963.

  • 1964

    Papa Noël intègre l’orchestre African Jazz formule 1964.

  • 1965

    Papa Noël intègre l’orchestre Co bantou.

  • 1967

    Papa Noël crée l’orchestre Bamboula.

  • 1978

    Papa Noël intègre l’orchestre OK Jazz de François Luambo Makiadi dit Franco.

  • 2024

    11 novembre : décès d’Antoine Nedule Montswet alias Papa Noël à Corbeil-Essones.

La rumba congolaise moderne

La rumba changea notamment sous l’impulsion créatrice de Joseph Kabasele “le Grand Kalle” et les membres son groupe African Jazz. Mwamba Déchaud, Tino Barroza et Nicolas Kasanda (alias Dr. Nico) vont tous également jouer un rôle important dans cette musique. Le premier succès du genre fut ‘Marie Louise’ du guitariste Antoine ‘Wendo’ Kalosoyi en 1948. D’autres formations contribuèrent à l’essor de cette musique surtout urbaine : l’OK Jazz (1956) de Franco Luambo Makiadi, les Bantous de Capitale (1958), l’African Fiesta de Tabu Pascal Ley (1963) (plus tard connu sous le nom de Tabu Ley Rochereau). Leur inventivité et la vitalité de la scène locale firent de la rumba la marque de fabrique musicale du Congo, la première “musique de danse” panafricaine.

Un grand guitariste inspiré par le rythme cubain

Papa Noël a été guitariste dans plusieurs des formations de cette époque (Rock a Mambo, les Bantous de la capitale, African Jazz). Pour Café Noir, il tire son inspiration de Cuba, l’île dont la rumba avaient inspiré de nombreux musiciens congolais de cette époque. La connexion est directe car pendant la période coloniale de nombreux Congolais furent forcés de partir pour Cuba en tant qu’esclaves. La survivance de leur musique a été la clé de la création de la rumba traditionnelle cubaine dans les ports de Matanzas et La Havane. Pour célébrer ce lien, la guitare de Papa Noël est ici rejointe par le son distinctif du très cubain (aux trois paires de cordes métalliques) joué par le sonero cubain Cotó. Les retrouvailles ont pour témoins Manu (‘Makossa man’) Dibango, l’occasion pour lui de se souvenir des chaudes nuits de Léopoldville (l’actuelle Kinshasa); et de ses premières années où il jouait avec l’African Jazz.

La rumba callejera de Cuba et la rumba congolaise ont pour point commun la danse ! Avec “Café Noir”, Papa Noël a voulu rappeler que Cuba a toujours été source d’inspiration pour les rumberos Africains.
Source : Contributed by Tumi Music

Avertissement: Je ne prétends pas un crédit pour toute rédaction de cet article. Il s’agit d’un classement à partir des sources mentionnées ci-dessus. Si le matériel provenant d’autres sources s’est glissée en elle est involontaire. S’il vous plaît faites le moi savoir afin que je puisse donner du crédit lorsqu’elle est due.
Paulka Hassan Lengo
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